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16 juillet 2016

☆ BDLS 34: Conseils aux plumés : la confiance en soi ☆

Quand on écrit, avoir confiance en soi n’est pas toujours facile et pourtant c’est l’essentiel. On ne parvient à rien si on ne croit pas en ses capacités. C’est valable dans la vie de tous les jours. Je constate souvent ce manque de confiance parmi mes ami.e.s apprenti.e.s auteur.e.s, surtout une qui m’a largement inspirée pour cet article important (coucou si tu me lis, je t’avais dit que je le ferais !). Et bon dieu qu’elle est dure de la feuille, parfois :P mais je l’aurais un jour, je l’aurais !

Alors voilà ce que j’ai à vous dire en neuf points (Ouais, même pas dix quoi ! Pff…) :

1- Ne pas se comparer.
Il se peut que vous adoriez certains auteurs connus ou non (il y a même de fortes chances !) mais il ne vous servira à rien de vous comparer à eux, bien au contraire. Et pour ce qui est de les imiter, c’est pareil. Chaque écrivain développe son propre style, imiter revient simplement à devenir une pâle copie. En plus, ce n’est pas original. Soyez-vous-même, ce n’en sera pas moins bon. Il faut à tous prix arrêter de déifier les auteurs célèbres, souvent dit de « classique ». Beaucoup ne sont devenus célèbre qu’après leur mort ou bien tard dans leur vie. On ne recherche pas l’idéal du poète maudit bon sang de bois ! C’est un cliché vieux et usé jusqu’à la moelle, mettez-le à la poubelle, c’est sa place. (Ou donnez le à ronger au chien, il ne fera pas long feu et en plus ça fera un heureux !) Bref, on ne se compare pas, parce qu’on est unique et incomparable, rentrez-vous ça dans le crâne (à grands coups de livres s’il le faut)

2- On ne se juge pas pour ses erreurs.
Encore une fois, l’erreur est humaine. Même vos grands auteurs chéris en ont fait pléthore avant de les corriger (ou pas, d’ailleurs, mais ça votre prof de français ne vous l’a jamais dit, c’est tout). Vous traiter de nul, c’est vraiment la plus mauvaise idée que vous ayez eu. Si vous ne trouvez plus vos mots, lisez un peu, ça vous détendra (ça m’arrive tout le temps, les dicos sont très utiles dans ce genre de cas.
→ Dictionnaire insolite des mots oubliés (Quand on oublie ses mots, c’est l’idéal, non ?)

3- On ne prend pas un premier jet comme référence de ce que l’on est capable de faire.
Un premier jet, c’est souvent de la bouse. C’est comme ça pour tout le monde, alors autant se faire à l’idée et arrêter de se focaliser là-dessus. Prenez-le comme un plan très détaillé de votre futur livre et surtout, SURTOUT ! N’essayez jamais de rendre votre premier jet parfait du premier coup, c’est impossible. Réécrire continuellement la première phrase de votre roman alors qu’il est à peine commencé, ça n’a aucun sens. Comment voulez-vous évoluer et vous améliorer de cette façon ?

Voici mon collègue, super-gomme, si vous l’utilisez trop il va disparaître. Sauvez une gomme, n’effacez pas.

4- Acceptez d’être lu et critiqué, mais n’acceptez que les critiques constructives.
Je m’explique. Vous êtes de loin la personne la moins apte à juger vos écrits. Voilà. J’y peux rien, c’est comme ça. Il faut surmonter sa peur d’être lu par quelqu’un d’autre (tout du moins si vos écrits sont à la base destinés à être lus par quelqu’un d’autre que vous-même et si vous ressentez le besoin de savoir ce que vous valez). Trouvez quelqu’un de confiance, qui n’aura pas peur de vous dire vraiment tout. (Si maman dit, « c’est parfait mon/ma chéri.e », ça remonte le moral, certes, mais ça ne vous aidera pas des masses, hein). Il faut aussi accepter qu’on vous fasse de temps en temps des petits reproches, pourvu qu’on vous explique pourquoi on vous le reproche. Prenez le temps de bien digérer avant de continuer. Pour ce qui est de l’application de ces conseils d’écriture, je vous invite vivement à vous référer à mon article sur le sujet ici, parce qu’il ne faut pas faire n’importe quoi ! Dans tous les cas, ne prenez pas tout pour argent comptant. Votre bêta lecteur, quand bien même il serait un auteur publié, n’aura pas toujours raison.


5- Lâchez-vous.
Le ridicule ne tue pas. Il n’y a aucune honte à avoir sur ce que vous écrivez. Ne tenez pas compte des prétentieux qui affirment, le nez retroussé de dégout, que le genre que vous écrivez n’est pas de la « vraie littérature ». La fausse littérature n’existe pas et par conséquent la vraie non plus. Il en faut pour tous les gouts. Vous faites des fanfictions ? N’en ayez pas honte, ne vous dénigrez pas pour ça parce qu’une bande de pètes-culs prétendent que ça n’a aucun intérêt. Ça n’en a pas pour eux, mais ça en a pour vous (et pour tout un tas de gens, en fait c’est plutôt les prétentieux qui n’ont aucun intérêt, soyons honnête). Et ça c’est le plus important. Faites ce que vous aimez, ce sera forcément bien.

6- On ne peut pas plaire à tout le monde.
Si cette phrase bien connue, voire un peu bateau, est vrai, son inverse aussi. On ne peut pas déplaire à tout le monde non plus. Vous trouverez toujours, quelque part, quelqu’un qui aimera ce que vous faites. Toujours. Peut-être pas dans vos proches, s’ils n’ont pas les même gouts que vous, mais peu importe. Allez voir plus loin. Après tout internet est fait pour ça.
 

7- Faites du court.
C’est un petit conseil perso, commencez pas des nouvelles. C’est plus vite fini, c’est satisfaisant. Et puis on est d’accord, mettre un point final sur une histoire, c’est bon pour le moral. Si vous en ressentez le besoin, lancez-vous de temps en temps dans des petits exercices d’écriture courts pour vous booster. J’en ai faits plein sur mon blog si ça peut vous inspirer.

8- Trouvez une communauté d’écrivains.
C’est valable pour ceux qui pensent encore qu’écrire est une activité solitaire. Ça peut l’être parfois, mais grâce à internet les règles changent. L’écriture devient une activité solidaire. Il y a toutes sortes de forums et autres lieux de réunions sur le net ou vous trouverez des gens comme vous, qui ont les mêmes plaisirs que vous, les mêmes galères… Croyez-en mon expérience, vous pourrez même vous faire de vrai ami.e.s. Personnellement, ça a changé ma vie du tout au tout. (Note à moi-même : Faire un article sur l’impact du chan #nanowrimo_france sur ma vie) Je vous passe quelques liens sympas à titre d’exemples, mais vous pourrez en trouver plein d’autres en cherchant un peu. 

→ Nanowrimo France sur FB (plutôt en novembre celui-là)

Oubliez l’écriture solitaire, passez à l’écriture solidaire ! (Ce slogan de ouf ! J’adore !)

9- Écrivez beaucoup ! Écrivez tout le temps !
Il n’y a que comme ça que vous pourrez vous améliorer. Plus vous écrirez, plus l’exercice vous paraitra facile. C’est en forgeant qu’on devient forgeron. C’est en écrivant qu’on devient écrivain. N’attendez pas l’inspiration, courrez lui après avec une massue ! N’espérez pas un don, c’est du travail. Je pourrais vous en sortir plein des comme ça mais je pense que vous avez compris l’essentiel.

BREF !

Croyez en vous, comme moi je crois en vous. (Super-Gaufrette se prend pour Jésus, appelez l’asile !).

J’ai confiance, vous pouvez le faire. (L’hôpital psychiatrique de Jury est le plus proche, faites quelque chose !).

Vous ne valez pas moins que les autres, ils n’ont rien de plus que vous (si ce n’est une grande gueule, mais ça, ce n’est pas toujours une qualité) Aimez-vous. Chouchoutez-vous. (Bon là je me la joue carrément Messmer, je vous hypnotise) Et surtout n’oubliez pas une chose, vous êtes géniaux/ géniales !
Nota bene : A savoir que les conseils que je vous donne ici, sont valable dans la vie de tous les jours au fond, alors appliquez-les. (Sauf celui sur la critique hein, là vous oubliez et vous ne laissez personne vous dire quoi que ce soit, nan mais !) 

Et vous, avez-vous des conseils perso à ajouter pour ceux qui en auraient besoin ?

Love sur vous mes chocolats ♥.
(Ça va, ça fait pas trop secte ?)
Écrit par Super-Gaufrette.

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